Vacances en Aveyron

Aveyron, où il fait bon de prendre le temps


À vous qui me lisez :

Si vous n’êtes ni adeptes d’histoire, ni de nature, ni de vacances où le nombre de touristes au kilomètre carré est dérisoire, ce n’est pas grave! Au contraire, laissez-vous bercer au fil de mon récit sur L’Aveyron comme si vous y étiez. L’Aveyron est un département qui a beaucoup à offrir, tant son patrimoine est riche. Il suffit juste d’accepter de prendre le temps. Le temps, tout le monde court après. Là c’est l’endroit idéal pour apprendre à se poser et prendre le temps, le temps de tout. Evidemment, 15 jours de vacances ne suffisent pas pour tout visiter (même si nous nous étions mis en mode TGV 😊 ), mais cela est largement suffisant pour s’imprégner de l’âme de cette terre et commencer à l’apprécier. Nous avons fait le choix d’orienter nos vacances sur le patrimoine historique et culturel de l’Aveyron, il n’en reste pas moins que c’est une terre où le sportif est entièrement comblé (pour plus d’information : Tourisme Aveyron).

Aveyron - Aire de repos

Nos vacances ont commencé sur les chapeaux de roue. Ne voulant pas perdre de temps dans les bouchons estivaux, nous sommes partis de nuit pour arriver dans l’Aveyron à 6h du matin, la location n’étant disponible qu’à partir de 17h… Cela en valait la peine. C’est à partir de ce moment que nous pouvons dire que nous avons pris notre temps de vacances. La première journée s’est résumée à admirer le lever de soleil sur le relief qui s’étendait devant nous, de cueillir des mûres pour notre petit-déjeuner improvisé, de se reposer au bord de l’eau tout en faisant quelques jeux ainsi que de la lecture.

Nous avons posé nos valises à Rignac, dans un centre de vacances Odalys.

Rignac petite ville très bien située pour visiter une grande partie de l’Aveyron sans trop faire de route et le village vacances Odalys, avec piscine, c’est très bien quand on a une Louloute qui adore l’eau et qui peut donc se rafraîchir après nos longues visites sous la canicule.

Acte 1 : Le temps de flâner dans les cités médiévales où chaque pierre à une histoire à raconter

Aveyron - Najac
Aveyron - Belcastel

Ici, les forteresses ont avant tout à peu près la même histoire. Différents guides, tous aussi passionnés les uns que les autres, nous ont conté leurs passés. Construites en hauteur, leur but premier était de faire office de bastion de guerre. Les villages au pied des forteresses sont quant à eux non fortifiés car la victoire reposait uniquement sur la prise des fortifications. Beaucoup de forteresses sillonnent ce beau département. Il faut bien dire que l’Aveyron a connu de grandes périodes de guerres, notamment de religion avec les Cathares considérés comme des hérétiques. Ici mon but n’est pas de vous faire un cours d’histoire, alors aller sur l’ami Wikipedia, il sait tout 😊

Au fil du temps, l’Aveyron s’est dépeuplé petit à petit. La ville de Rodez n’étant plus aussi attractive qu’avant. La paix étant revenue et pérenne, les villageois ont procédé au démantèlement des châteaux afin de construire leurs maisons, raison pour laquelle aujourd’hui de nombreuses forteresses ne sont plus que des ruines. Cependant, un mouvement né du 19ème siècle a permis et permet toujours aujourd’hui de sauvegarder, restaurer et réhabiliter à leur façon certaines forteresses pour notre plus grand bonheur. Tout cela pour vous dire, que là-bas, chaque forteresse est au final unique et qu’il ne faut pas se cantonner à une seule visite, car nous avons eu pour chacune de nos visites de belles surprises.

Notre première découverte a été le village médiéval de Najac, village construit sur une crête. Najac fait partie des plus beaux villages de France et son titre est largement mérité. C’est une jolie bourgade tout en longueur dont la rue piétonne principale mène à la forteresse Royale. Le village est dans son jus comme on dit, mais parfaitement conservé. Après tout, c’est ce que l’on recherche lorsque l’on veut visiter des villages médiévaux 😊. La forteresse est quant à elle totalement en ruine, néanmoins la visite guidée en vaut vraiment le coup. Et la vue sur la vallée est époustouflante. Nous avons appris plein de choses grâce à notre guide, et une fois la visite finie, nous avons pu déambuler dans la ruine.

Aveyron - Najac



Dans notre to do list des plus beaux villages de France, je désigne Belcastel. C’est un magnifique village médiéval, où coule une rivière, surplombé d’un château restauré par Fernand Pouillon, un grand architecte, pour en faire sa demeure. Dit comme ça, cela fait idyllique et à juste titre! Sinon cet architecte n’aurait pas dépensé des millions dans la restauration de ce château 😋. Vous y trouverez plusieurs galeries d’art dont l’exposition d’œuvres rares d’illustrateurs américains (en tous cas, en août 2020). Des chemins de randonnée partent du village pour les plus sportifs. Nous en avons fait une partie, c’était assez ombragé et sans difficulté, aucune.

Aveyron - Belcastel

Aveyron - Belcastel
Aveyron - Belcastel
Aveyron - Belcastel
Aveyron - Belcastel



À tous ceux qui ont des enfants, ou non, allez visiter le château de Calmont-d’Ol. Ici, les enfants deviendront des chevaliers certifiés par un diplôme. Mais, celui-ci ne s’obtient pas seulement en payant le prix d’entrée. Il y a tout un tas d’énigmes à résoudre avant d’obtenir ce saint graal! Les adultes ne sont pas en reste, des experts en culture médiévale mettront en œuvre des machines de guerre du Moyen-Age (arc, arbalète, couillard (genre de trébuchet)) avec l’aide des visiteurs. Surtout ne pas hésiter une seconde à se porter volontaire! Ce n’est pas tous les jours que l’on peut avoir l’occasion d’envoyer en l’air des projectiles 😊). Ces mêmes experts nous présentent également la vie quotidienne au temps du Moyen-age, de façon drôle et ludique. Des jeux en bois sillonnent également le parcours où l’adresse est de mise.

Aveyron - chateau de Calmont d’Olt



Une petite cité non fortifiée avec encore le label « un des plus beaux villages de France » vaut le détour d’être visitée. Son point fort est d’être très bien cachée à la vue de tous. Je nomme, la petite cité troglodyte de Peyre. La visite se fait assez rapidement car le village est plutôt petit, mais je dirais que deux choses ont vraiment attiré notre attention : l’ancienne église troglodyte (il fallait quand être être super motivé pour creuser dans la roche afin de se loger, alors une église n’en parlons même pas!) et la superbe vue sur le Tarn (ici la rivière) avec le viaduc de Millau en fond.

Aveyron - Village de Peyre
Aveyron - Village de Peyre


Un autre village à ne surtout pas manquer, le village de Conques. Pour celui-ci, point besoin de fortification. Le village est enclavé dans la nature sur un site en forme de « conque » (du latin concha, coquille), d’où est tiré son petit nom, et caché à la vue de tous. Ce village est très rustique et magnifique, je pourrais même dire authentique. Les voitures y sont interdites, un parking payant est présent en contrebas du village. La sensation d’isolement de ce village est omniprésente, et pourtant Conques fait partie, encore aujourd’hui, d’une étape cruciale pour les pèlerins à destination de Saint Jacques de Compostelle. L’abbatiale est à la hauteur de ces masses de croyants ayant été accueillis en son seing au cours des siècles passés. Elle est juste époustouflante. Elle est également réputée pour ses vitraux contemporains imaginés et créés par Soulage. Ceux-ci apportent de la lumière sur les piliers et les murs en pierres massives. Personnellement, je les trouve tristounet en noir et blanc. L’art est subjectif, et je suis peut-être trop habituée aux vitraux classiques pleins de belles couleurs.

Aveyron - Village de Conques
Aveyron - Village de Conques

Nous avons également visité la cité médiévale de Villeneuve. Nous en avons vite fait le tour, rien ne nous a particulièrement tapé dans l’œil.

Acte 2 : Le temps de découvrir le savoir-faire local

Qui dit Aveyron, dit hommes de terroir et dit Aubrac (enfin une partie). Si je vous dis Aubrac, vous pensez tout de suite à ce magnifique haut plateau volcanique désertique où paissent tranquillement les vaches. Et vous n’avez pas totalement tord! Mais il y a aussi et surtout des femmes et des hommes amoureux de leur pays où le savoir-faire continue de se transmettre. Et quoi de mieux que d’aller à Laguiole. Ce nom vous parle car nous connaissons tous le couteau mais c’est d’abord un village qui a donné le nom au couteau et aussi à un fromage (cf Acte 6).

Aveyron - Laguiole

Lors de notre venue, nous avons pu constater que Laguiole est pris d’assaut par les touristes en fin de matinée et début d’après-midi. Seules deux boutiques vendent des couteaux faits dans la zone d’activité du village. Les autres boutiques du village vendent des couteaux ne venant pas de Laguiole, certains sont de fabrication française et d’autres non.

Nous y avons appris que Laguiole se prononce « layole » dans la langue occitane. C’est important de le savoir afin de ne pas froisser les gens du cru.

Nous avons visité l’usine de fabrication artisanale de Honoré Durand. Les couteliers fabriquent les couteaux manuellement entièrement de A à Z (Leur concurrent direct sur Laguiole possède une production à la chaîne). La visite commence par un cours sur l’origine du couteau Laguiole, continue par son entretien et la conférence se termine sur comment reconnaître un « vrai » d’un faux (grosso modo, s’il ne vient pas de Honoré Durant ou de son concurrent direct, Forge de Laguiole et qu’il ne coûte pas cher, c’est surement un faux).

La visite continue sur l’usinage d’une pièce brute, c’est-à-dire que le couteau est assemblé puis il faut poncer le manche afin de finir le couteau. La jeune coutelière nous présente un couteau dont le manche est en ébène avec un liseret rouge au centre contre le ressort. Le bois dépasse largement du corps métallique. Elle va passer sur plusieurs bandes abrasives (40, 100) puis au polissage avec pâte abrasive.

Il faut un an pour être formé sur site pour devenir coutelière/coutelier et 3 à 4 années supplémentaires pour maîtriser des techniques plus avancées.

Il est ensuite possible de visiter le musée et voir le forgeron travailler le métal. Sa spécialité: le *métal Damas. C’est une technique de raffinage du fer par martelages, pliages et étirements successifs. Cela donne une lame solide au design inégalable.

Les couteaux les moins chers tournent autour de 80€, et pour les plus beaux… Je vous laisse deviner. Pour les lames Damas, le prix de départ est de 400€. Ce n’est pas vraiment une coutellerie, mais une joaillerie. Les couteaux sont magnifiques, certains sont de vraies œuvres d’art. Nous avons flashé sur celui au manche en ébène et liseret rouge (150€). Mais ne pouvant me résoudre à m’en servir comme un couteau et ne pas juste le mettre en vitrine, il est resté au magasin.

Ce coutelier propose aussi un stage d’une journée pour fabriquer son propre couteau de A à Z (apparemment il faut déjà une bonne matinée pour sculpter la célèbre abeille.) Son prix est d’environ 300€, ce prix n’est pas excessif au vu du temps d’apprentissage. Ceci peut être une très belle idée cadeau. En tous cas, mon cher et tendre souhaite le faire la prochaine fois que nous reviendrons dans la région.

Acte 3 : Le temps de ressentir la valorisation du patrimoine

La cathédrale Notre-Dame de Rodez témoigne de l’importance de cette ville au Moyen-Age.

Elle est magnifiquement imposante. De l’extérieur, elle semble nous écraser, et de l’intérieur, elle impose le respect. Vous pourrez y admirer des vitraux contemporains dont un fait honneur au travail des femmes durant la guerre 39-45. Chose très rare dans le monde de la chrétienté, je me devais donc de le souligner. Ces vitraux nous ont beaucoup plus, cela prouve que nous aimons aussi le moderne, pas seulement les vieilles choses 😊.

Aveyron - Rodez
Aveyron - Rodez

Rodez n’est pas seulement connu pour sa cathédrale mais aussi pour son très célèbre musée Soulage.

Plus haut, je vous ai dit que l’art est subjectif, en nous rien n’a retenti en voyant ses œuvres.
Nous nous demandions même pourquoi les gens s’extasiaient autant. Ce ne sont que des lignes noires sur une toile blanche. Oui, évidemment, différentes techniques et matières sont utilisées, mais cela reste des lignes noires sur une toile blanche. Nous avons du mal à savoir si «l’artiste» se paye notre tête où s’il y a une réelle recherche artistique/intellectuelle. Cela m’a fait penser à mes cours de Français où nous recherchions des significations là où une pipe n’était qu’une pipe.

Avec le même billet, nous avions l’occasion de visiter deux autres musées. Le musée Fenaille et le musée Denys-Puech. Seul le musée Fenaille a retenu notre attention, et nous n’avons pas été déçus. Il s’agit d’un musée d’histoire et d’archéologie présentant une collection exceptionnelle de statues-menhirs unique en Europe occidentale datant d’environ 5000 ans avant JC.
Quesaquo une statue-menhir? C’est un menhir sculpté de façon anthropomorphe. Nous n’en avions jamais vu, c’était très intéressant même si par moment il faut avoir beaucoup d’imagination pour entrapercevoir les traits du visage. De nombreux objets de découverte locale y sont présentés, couvrant les périodes de la préhistoire à la renaissance.

Le Viaduc de Millau est aussi impressionnant que le prix que nous avons payé pour le traverser. C’est le prix de la rapidité pour aller d’une vallée à une autre, mais aussi le prix de l’excellence. Il s’agit tout de même d’une impressionnante prouesse technique. Nous n’avons pas pu le visiter car il fallait réserver. Et oui, à cause de la pandémie, les groupes étaient limités à 10 personnes. Nous avons tout de même pu profiter de l’espace muséographique gratuit qui se situe sur l’aire de repos, et de l’incroyable vue que nous offre ce viaduc.

Aveyron - Village de Peyre

Acte 5 : Le temps d’explorer les profondeurs du sol :

Au cours de l’année de CE1 de notre Louloute, nous avons abordé la période de la préhistoire et lu un article sur la grotte de Foissac. Curieuses, nous avions regardé où elle se situait et nous avions eu la bonne surprise de voir qu’elle n’était pas très loin de notre lieu de vacances. Donc ni une ni deux, nous y sommes allés. C’est une très belle grotte avec certaines formations uniques au monde et avec des restes de poteries et de corps humains. Nous avons eu une guide passionnée et nous aurions voulu y rester bien plus longtemps. Et un gros avantage, nous étions au frais!

Acte 6 Le temps de découvrir la gastronomie :

À Najac, d’après le guide du Routard il fallait absolument que nous allions à la boulangerie «* Maison Delmur *» afin de goûter leur fameuse « Fouace ». En bons touristes avertis, nous nous y sommes rendus et avons vu qu’il y avait une horde de clients. Nous avons décidé d’attendre et effectivement après notre visite de la forteresse, la file d’attente était beaucoup moins longue. Et donc que dire de leur Fouace. Ben, c’est bon mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. C’est juste une brioche avec de la fleur d’oranger, donc déjà connue de nous. Il n’y a que le nom qui change.

À Belcastel, nous nous sommes restaurés au restaurant « Le 1909 ». C’était cher pour ce que l’on a mangé. C’est-à-dire une assiette de charcuterie qui n’avait pas du tout l’air local et en plus la quantité et qualité du pain n’était pas au rendez-vous, il a fallu plusieurs fois en redemander. Autant se faire ses propres sandwichs que de retourner dans ce restaurant. (C’est ce que nous pouvons appeler un attrape touriste).

Par contre à Conques, nous n’avons pas du tout été déçus par le restaurant L’auberge Saint Jacques. Les plats sont simples mais exécutés avec brio, les produits sont frais et locaux, les salades sont copieuses. Le rapport qualité/prix est imbattable. Ce n’est pas un attrape touriste, comme nous pourrions nous y attendre dans un lieu aussi touristique. Leur pain était tellement délicieux que nous avons demandé d’où celui-ci provenait. Tout simplement de la boulangerie du village. En fin gourmet, nous nous y sommes précipités, et nous avons acheté une excellente miche de pain à un prix ridiculement bas.

La ville de Rignac n’a rien d’exceptionnel mais c’est tout de même là que nous avons goûté pour la première fois l’aligot (non ce n’est pas un gros mot, je vous le jure!). Il s’agit d’une spécialité à base de purée de pomme de terre, de tomme fraîche et de crème fraîche. Autant vous dire, que c’est super bon et que ça tient bien au ventre et que cela donne bien chaud. Donc pour votre première dégustation, un petit conseil préférez-la en hiver plutôt que par 40°C à l’ombre. Sur le marché, nous y avons aussi découvert le farçou (toujours pas un gros mot 😊), c’est délicieux! C’est une sorte de galette frit à base de blettes et d’épinards. Chacun a sa recette, mais la base ce sont les blettes. Et à Rignac, il y a aussi, une excellente pizzeria Cave et Pizza Rignac

À Rodez, nous avons fait une halte au Café du commerce que nous vous conseillons. Nous y avons très bien mangé et c’était copieux. Cela a été l’occasion de goûter une bière artisanale du coin ainsi qu’un vin IGP. La bière a tellement plu à notre expert en zytologie que nous avons trouvé un revendeur pour en acheter (La Calmettoise, c’est son petit nom).

Dans mes recherches pré-vacances, je suis tombée sur le Laguiole. C’est quoi le Laguiole dans cette histoire? Pas simplement le nom d’un village, ni d’un couteau (comme vu précédemment) mais bien celui d’un fromage (après tout vous êtes en train de lire la rubrique «gastronomie de l’Aveyron» !) Et pour le découvrir, rien de mieux que d’aller visiter la fromagerie Coopérative jeune montagne. Cette coopérative fromagère fabrique principalement Le Laguiole AOP au lait cru, de la Tomme fraîche de l’Aubrac et bien sûr de L’aligot de l’Aubrac. Nous avons reçu un accueil super chaleureux par notre guide.

La visite commence par un film de 15 minutes qui replace la Coopérative jeune montagne dans son contexte. Ensuite, visite de l’usine (vide, il faut venir tôt pour les voir travailler), avec une première zone où le lait est caillé puis pressé. La partie solide résultant de la presse part ensuite pour faire de Laguiole AOP et la partie liquide (petit lait) part pour faire la crème fraîche qui servira dans la confection de l’aligot. La visite se termine par une dégustation, et tout comme le Comté, le Laguiole s’affine avec le temps et donc plusieurs affinages sont proposés.
Notre Louloute était aux anges avec tout ce fromage en profusion 😊. Bien évidemment, vient ensuite la partie vente où la carte bancaire flambe (et re-flambera sur le retour, et oui n’ayant pas ce délicieux fromage dans notre belle Bourgogne, nous avons fait un détour spécialement pour en ramener!).

Acte 7 : Le temps d’être hors de frontière de l’Aveyron

Nos vacances dans l’Aveyron ont été entrecoupées d’une escapade sur Toulouse. Sur le chemin, nous avons jeté notre dévolu sur la très belle cité médiévale de Corde sur ciel (dans le Tarn), ici entourée de remparts, car c’était une très riche cité marchande. Et cette richesse est toujours bien marquée. Au centre du village, des jeux en bois étaient mis à la disposition des gens. C’est toujours intéressant de connaître les loisirs d’antan et montrer aux enfants que l’on peut très bien s’amuser sans que cela soit synonyme de plastique, pile ou batterie.

Aveyron - Corde sur ciel
Aveyron - Corde sur ciel


Toujours en route pour Toulouse, nous avons fait un petit arrêt au Domaine Labarthe dans les environs de Gaillac. Au programme, visite de la cave et cuverie, dégustation de toute leur gamme et bien évidement achat. Ils sont certifiés Vigneron Indépendant et sont en biologique depuis 7 ans. A notre grande surprise, le domaine vend aussi du vin de chez Huguenot de Marsannay la Côte (un de mes vignerons favoris de chez nous) ainsi que des huiles d’olive grecque très savoureuses.

Acte 8 : Le temps de s’arrêter

Comme je l’ai déjà dit plus haut, nous étions en pleine période de canicule, sans compter le masque anti-COVID qui en rajoutait une couche, un grand besoin de se rafraîchir se faisait ressentir après nos balades. La piscine de la résidence a été d’un grand secours, mais aussi les petites rivières comme justement en bas de Najac où se trouve un vieux pont où l’on peut se baigner et aussi poser son van si on en a un 😊.
Prenez également le temps de vous arrêter en chemin entre deux escapades. De nombreux points de vue sur les monts et vallées sont à disposition afin d’admirer les beaux panoramiques que nous offre ce département. Les plus curieux pourront examiner les tables d’orientation mises à disposition et tenter de corréler les tables avec ce qu’ils voient.

Acte 9 : Le temps de conclure

Toutes les bonnes choses ont une fin, nos vacances sont donc finies. Toujours triste de partir mais c’est la tête remplie de pleins de bons souvenirs et de belles images que nous sommes rentrés. L’Aveyron est un endroit apaisant où nous nous sommes reposés, ressourcés. Nous y avons découvert un patrimoine exceptionnel qui nous a enrichi de nouvelles connaissances. Comme vous avez pu le voir, la gastronomie (ca fait bien parti du patrimoine 😊) tient une grande place dans notre vie et nous avons été plus que séduits par tout ce que nous avons goûté, juste un bémol pour la fouace.

Sur les 10 villages référencés «l’un des plus beaux villages de France» en Aveyron, nous en avons visité quatre. Il nous en reste donc six à dénicher, cela tombe bien, nous comptons bien y retourner un jour. Pleins d’autres belles découvertes nous attendent, et pourquoi pas à une autre période de l’année pour y découvrir un autre visage.

Merci à vous pour votre temps qui m’avez lu jusqu’au bout, en espérant que cet article vous ait donné envie de faire votre valise pour découvrir cette belle région de France.


Galerie de vacances en Aveyron

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