La Bretagne
Be or not to be Breizh ?
Par Stéphanie le
Mon envie d’aller visiter la Bretagne est née suite à la lecture d’un livre sur les contes et légendes de France. Evidemment 90% du livre était concentré sur la Bretagne, et les illustrations m’ont données tout de suite l’envie d’y faire un petit tour, afin de me plonger dans cette ambiance si particulière.Et ça, c’était il y a environ 10 ans. Donc cela ne datait pas d’hier, mais je n’arrivais pas à convaincre mon cher et tendre d’y faire un tour. En bon dijonnais se sentait 100% alsacien, pour lui la Bretagne, pas grand intérêt…
J’ai réussi à le convaincre en lui exposant que, là-bas, ce n’était pas très cher et qu’au vu des finances de cette année, c’était l’endroit parfait pour se dépayser.
J’allais enfin réaliser mon rêve. Bon nombre de personnes de mon entourage y avait déjà mis les pieds, et les “oh tu verras, c’est trop beau la Bretagne !”, j’en ai eu à la pelle, ainsi que de tous les conseils pour aller visiter telles ou villes et tels ou tels endroits.
En voici une liste à peu près exhaustive : Concarneau, Loctudy, Huelgoat, Douarnenez, Morgat, Portzic, Landernau, Plage du Cap Coz, Pointe de La Torche, Pont l’abbé, Presqu’île du crozon, la pointe du raz, Locronan, Quimper, Brest, ile d’Ouessant, le sentier des douanier et le château de Kergroadez
Bien évidemment, nous n’avons pas eu le temps de tout faire, la liste étant bien trop longue. Souvent, je me sens frustrée de ne pas tenir le programme ou tout simplement de devoir partir de mon lieu de vacances, parce qu’il faut bien le dire, les vacances c’est la vie, mais là c’était avec joie que j’ai retrouvé ma Bourgogne natale.
Quoi ? La chose que tu attendais depuis si longtemps t’as déplue? Ah mais je ne comprends pas, c’est pourtant magnifique la Bretagne, qu’est ce que tu n’as pas aimé? me direz-vous.
Et là, je vous réponds : ben à peu près tout. Je ne comprends pas ce qu’il y a d’exceptionnel, on dirait tout simplement notre pays de l’Auxois mais en plus vert.
Ah mais ca c’est parce que tu es restée dans les terres, il fallait aller sur les côtes.
Bon j’avoue, j’ai adoré le Mont Saint Michel, malgré les 6h de route aller-retour cela valait vraiment le coup. Nous avons marché du parking jusqu’à la baie, cela nous a évité la longue file d’attente pour la navette, mais surtout nous avons pu nous imprégner petit à petit de la magnificence de cet édifice. Car il faut bien le dire, il est juste incroyable, de part son architecture, et surtout de son emplacement : un rocher en pleine mer. Je peine à imaginer toutes les difficultés rencontrées lors de sa construction initiale, puis de toutes les modifications apportées au fil du temps. Et rien que cela rend la chose encore plus grandiose, voire sacrée. J’avais lu qu’il fallait arriver très tôt, notamment à cause de la foule, mais finalement hormi un passage éclair vers les boutiques, la cohue, nous ne l’avons pas connue. Quel plaisir de marcher pieds nu dans la baie et de faire ainsi le tour du Mont Saint Michel pour le voir sous toutes les coutures! Et que dire de l’abbaye, par sa grandeur elle inspire le respect et nous avons bien pu nous immerger dans la vie d’antan. Cela serait juste dommage de ne pas aller la voir, surtout en visite libre, ce qui laisse bien prendre le temps de l’explorer. Nous sommes restés jusqu’au soir pour pouvoir admirer le Mont Saint Michel tout illuminé et encore une fois il ne nous a pas déçu. C’est donc la tête pleine de beaux souvenirs que nous l’avons quitté.
Euh… Je suis désolé de t’interrompre mais le Mont Saint Michel est en Normandie, et non pas en Bretagne.
Ah désolée, autant pour moi, mais le Mont Saint Michel est pourtant bien référencé dans mon guide sur la Bretagne…
Hum…ah si, j’ai beaucoup aimé la forêt de Huelgoat, une véritable forêt enchanteresse, il ne manquait plus que les petites fées et les lutins 😊. À à peine 15-20 min de notre lieu de résidence, Braspart,
STOOOOPPPP, c’est normal que tu n’ais pas apprécié la Bretagne, tu n’étais pas au bon endroit. Il ne faut pas aller dans les terres, cela ressemble à la France rurale
… Oups pardon, je ne t’avais pas encore précisé où nous logions? et bien maintenant c’est fait :-p. Donc je disais, et laisse moi finir, à à peine 15-20 min de route, la petite ville de Huelgoat possède un véritable havre de paix, où règne une ambiance magique. Certains l’appellent le mini Brocéliande, que je ne connais pas, mais je leur fais confiance. D’énormes rochers de tailles diverses et variées se sont retrouvés là pêle-mêle, laissant place à l’imagination et à la déambulation, le nom des différents sites à visiter n’y étant pas pour rien: Moulin du chaos, la grotte du diable, la roche tremblante, pour n’en citer que quelques uns. La roche tremblante a particulièrement intéressée notre fille. En effet, il s’agit d’une pierre de 7 mètres de long pour 3 mètres de hauteur, de 137 tonnes, posée en équilibre et qui vacille par une simple poussée de la main (ouais, alors la poussée de la main c’est avec le dos collé à la pierre en faisant pression sur ses cuisses tout en versant toutes les larmes de son corps… (note du cher et tendre)). Tout est un véritable terrain de jeux et donc parfait pour petits et grands. Nous oublions très vite que la ville est juste à côté. En se laissant aller dans ses pensées, nos repères peuvent vite se perdre dans les dédales de cette forêt. Pour preuve, partant à la recherche d’une tour, qui devait être à 400 m de nous,nous sommes tombés sur un nouveau panneau indiquant 750 m. Là, totalement incrédule, je me demande ce qui se passe et je dis que tant pis, nous n’irons pas à la recherche de cette fameuse tour. Nous marchons encore un peu et là une faille spatio-temporelle est apparue, nous sommes revenus au point de départ, sauf que moi, je ne me suis rendue compte de rien, je continue de marcher sur le premier chemin qui m’indique de nouveau 400 m. Là mon conjoint ne me loupe pas, il avait bien vu que nous étions de nouveau à notre point de départ. Encore aujourd’hui en écrivant ces lignes, je me demande encore cela a pu se produire, pourtant ce jour-là point de Tardis en vue. L’accès au site peut paraître difficile au premier abord mais une fois dans la forêt les chemins sont plutôt bien balisés (malgré la petite faille spatio-temporelle) et sans aucune difficulté.
Et, cela nous a tellement plu que nous y sommes retournés deux fois, comme quoi les terres de Bretagne peuvent valoir le coup!
Ben tu vois qu’il y a au moins quelque chose qui t’as plus, allez tu as l’air bien lancé, un autre endroit à me conter?
Oui, effectivement, dans mon top 3, après le Mont Saint Michel de “Normadie” et la forêt de Huelgoat, j’ai beaucoup aimé la Pointe du Raz. Mais juste avant d’en parler, un petit mot sur la baie des Trépassés (oui je sais, ce nom fait froid dans le dos). Pour nous amener à la Pointe du Raz, notre cher Geralt (petit nom affectueux donné à notre GPS) qui aime nous faire passer par des endroits quelquefois insolite, nous amène tout droit à la baie des Trépassés. Un vrai paradis pour le surf par les vagues, un véritable plaisir pour les badauds par le paysage. La marée étant basse, nous nous y sommes arrêtés, histoire de mettre les orteils dans l’eau glacée pour ma part, de prendre des photos pour mon cher et tendre et de jouer avec les vagues pour notre Louloute qui suit l’adage à la perfection : enfant + eau = enfant trempé. La pause qui devait durer moins d’une heure s’est étalée de la matinée à la pause déjeuner. Notre fille, infatigable, a combattu les vagues sans faillir. La découverte des rochers et des trésors qui seuls peuvent être révélés à marée basse a bercé notre matinée. De là où nous étions, nous pouvions observer beaucoup de randonneurs prenant un chemin longeant la baie des Trépassés et allant en direction de la pointe du raz. Motivés, nous avons décidés de suivre ce chemin à pieds indiquant environ 50 min de marche. Mais juste avant, nous sommes allés prendre un café au restaurant des Trépassés, à 2.40 € l’espresso… la note est encore dure à passer….
Bon autant vous dire qu’au vu de mon niveau de marche, cela a pris plus de temps que prévu (le double…) mais cela valait vraiment le coup. Les paysages sont splendides et nous avons pu observer la marée remonter, petit à petit, allant recouvrir d’eau tous les endroits où nous étions allés nous promener le matin même. Et c’est tous fiers que nous sommes parvenus à la pointe du raz, avec une excursion plus aventureuse pour mon cher et tendre sur les rochers en pointe de la pointe. Pour le retour, la route a été notre choix car plus rapide mais plus décevante aussi niveau paysage : un parking payant avec des magasins autour, puis une route relativement dangereuse car peu de trottoir. Donc un bon conseil, si vous n’êtes pas en poussette ou physiquement diminué, arrêtez-vous à la baie de Trépassés, prenez le temps, le stationnement est gratuit, l’endroit magnifique et la balade sympa. Sinon, allez jusqu’au parking où là le chemin est plat et bien praticable pour ensuite pouvoir profiter de la vue depuis la pointe du raz.
Tu en parles avec tellement d’enthousiasme et d’émotion, qu’au final je ne comprends pas vraiment que tu puisses dire que la Bretagne ne t’a pas plus.
Ce n’est pas tant que je n’ai pas aimé la Bretagne que le fait que cela ne m’ait pas dépaysé. Hors quand je pars en vacances, c’est ce que j’attends avant toute chose d’être dépaysée. J’ai aussi beaucoup aimé Guilvinec, petite ville de pêche sans prétention, le tourisme y étant peu développé. Nous y sommes allés sur les conseils de notre hôte pour aller voir le débarquement des poissons en fin de journée de pêche. D’autant plus que la ville est réputée pour la pêche aux langoustines. Malheureusement, le jour de notre visite, le vent soufflait trop fort et la plupart des bateaux ne sont pas sortis. Cela ne nous a pas empêché de faire un petit tour sur la terrasse panoramique surplombant le quai de débarquement, de pouvoir y voir quelques poissons pêchés et de faire découvrir à notre Louloute l’odeur de la criée. Autant dire, qu’elle n’a pas envie d’y remettre les pieds de sitôt. Mais, au final, nous avons quand même bien pu déambuler le long des différentes petites plages et ressentir toute la puissance des vagues de l’océan grâce au vent. À marée basse, la plage de la grève blanche vaut le détour pour l’observation de la vie marine capturée dans des petites poches d’eau pour les bernard l’hermites, les anémones de mer mais aussi sur les rochers pour les moules qui attendent patiemment que l’océan les recouvrent à nouveau.
Mais, c’est à partir de maintenant que mes impressions sur la Bretagne sont plus nuancés. Deux endroits m’ont particulièrement déçu, l’un parce que j’ai du m’en faire toute une montagne au vu de la description et de la pression de devoir absolument y aller de la part mon entourage et l’autre par la façon commerciale dont le village en question est exploité.
Le premier endroit dont je parle est la presqu’île du Crozon. J’avais lu qu’en allant en direction de la presqu’île du Crozon, il fallait absolument s’arrêter à Le Faou, ce que nous avons fait. Alors oui, le centre historique est joli, mais 10 min suffisent pour en faire le tour. Nous somme restés environ 30 min, histoire de dire que nous nous sommes bien baladés à Le Faou. Ensuite direction Landevenec où une odeur de cadavre en décomposition (croyez-moi sur parole, je sais exactement à quoi ressemble cette odeur…) errait du café jusqu’à l’église où jouxte un cimetière, coïncidence troublante me direz-vous, nous, nous nous sommes juste faite la réflexion que les pompes funèbres devaient être en grève. Pourtant férus d’histoire et de vieilles pierres les vestiges de l’ancienne abbaye ne nous ont pas plus tenté que ça, surtout en voyant le prix de l’entrée pour le peu qu’il y a à voir. À quelques minutes de voiture se trouvent un cimetière de bateau militaire de guerre, ou plutôt se trouve un petit endroit d’où nous pouvions voir de loin les trois bateaux militaires. Alors la question est :
- est ce le début d’un cimetière
- ou plutôt un cimetière en voie de disparition compte tenu du nombre de bateaux attendant gentiment d’être démantelés.
Ce lieu n’a vraiment que le nom de “cimetière”, car les bateaux ne sont entreposé là que dans l’attente de leur démantèlement. Pensez à prendre des jumelles si vous comptez observer quelque chose, car les bateaux sont bien loin en contrebas.
La prochaine ville sera peut être la bonne? et bien pas vraiment, Lanvéoc est notre arrêt suivant et cette ville n’a rien d’exceptionnelle. Nous trempons les pieds dans l’eau, le corps entier pour la Louloute car même avec de l’eau très froide, l’adage enfant + eau = enfant dans l’eau, reste d’actualité. Au final de cette journée, beaucoup de temps en voiture pour ne pas voir de chose nous émerveillant. Mais grâce à Geraltet ses fameuses routes improbables, nous avons bien rigolé, et la plus belle chose que nous ayons vu, ne se trouve pas sur la presqu’île du Crozon mais sur le chemin menant à Le Faou, les ruines d’une ancienne église (Église Saint-Pierre de Quimerch), posée là comme ça dans la campagne Bretonne. Au cours de notre séjour, nous sommes passés plusieurs fois devant et nous avons ainsi pu l’observer à différents moments de la journée et cela c’était bien sympa.
Le second endroit qui m’ait déçu est Locronan. Le village est magnifique, tout est mis en oeuvre pour sa conservation et son titre de “un des plus beaux villages de France” n’est absolument pas déméritée.
*Mais en quoi t’a t-il déplu alors?
J’ai eu l’impression d’être comme à Disneyland, un véritable pigeon qu’il faut plumé. Déjà pour se garer, c’est à l’extérieur du village (en soit c’est normal pour la préservation du village) et nous devons nous acquitter d’un tarif de 4 euros pour le stationnement. Mais comme ils sont bons princes, nous pouvons revenir quand nous voulons sans à avoir à repayer. En véritable français râleur, nous râlons et nous nous consolons en nous disant que nous faisons une bonne action et que l’argent servira pour aider à la restauration ou l’entretien du village. Puis vient le deuxième effet Kisscool euh… non, Disney, une enfilade de magasins qui n’en finit plus, certes tous Bretons (pas de Blanc du Nil ou de Savon de Marseille en vue), mais pour moi c’est adieu l’authenticité d’un village médiéval. Il faut vite s’engouffrer dans les petites ruelles adjacente ou se réfugier dans leur belle église pour profiter des belles pierres et fuir notre société de surconsommation. Je venais à Locronan pour voir un village médiéval, pas un centre commercial à ciel ouvert.
AH oui je comprends, ce n’était pas comme cela avant, on perd un peu son identité à devenir célèbre. Vous n’avez visité que cela? C’est déjà pas mal mais il y a tellement d’autres choses à faire, comme l’aquarium de Brest par exemple!
Parlons-en de l’Aquarium de Brest! On m’avait prévenu de ne pas y aller un jour de pluie, et bien, nous n’avons pas suivi le conseil… Donc par un temps pluvieux, nous y sommes venus, avons vu, n’avons pas vaincu et sommes repartu. Mais que de monde, que de monde et surtout que d’impolitesse de la part d’êtres humains qui se croient supérieurs à tout. L’aquarium est très bien mais n’a pas la capacité d’accueillir autant de monde pour avoir un plaisir de visite. De la pédagogie est faite par rapport au réchauffement climatique, qu’il faut sauvegarder les espèces, je trouve cela génial, mais le must serait de vendre dans leur boutique des produits durables, non emballés, afin de montrer leur un engagement réel pour la planète.
Pour continuer sur Brest, la ville en elle-même n’est pas très intéressante, mais son histoire militaire et maritime si! Le Musée de la Marine est une très bonne idée quand il pleut (il n’y a pas grand monde, ils sont tous à l’aquarium 😁). Et avoir un livre de guide touristique (Lonely planet - Explorer la région Bretagne), c’est plutôt pratique. Car sa consultation nous a permis d’aller visiter gratuitement une base militaire et ainsi voir en vrai leurs bateaux, connaître la vie d’une base, des sous-mariniers et poser toutes sortes de questions plus ou moins idiotes (comme, comment sont recyclés vos missiles nucléaires que vous jugez inaptes au combat?). Mais toutes n’ont pas trouvées réponses (entre autre celle-là), cela n’étant pas été dit en ses termes mais secret défense oblige.
C’est plutôt atypique comme activité de vacances, tant que cela vous a plu c’est le principal. D’autres choses?
Nous avons visité quelques églises, une à Pleyben qui mérite vraiment d’être vu mais rien d’autres à faire dans cette ville à part aller faire ses courses à l’Intermarché.
Egalement à Pont l’Abbé, mais elle ne me laisse pas un souvenir transcendant. Nous avons été dans cette ville en première intention pour aller à la biscuiterie car on m’en avait fait de grandes éloges. Au dire de la personne, elle serait meilleure que la biscuiterie du Mistral qui se trouve dans notre région. Alors, déjà, il faut comparer ce qui est comparable, les produits proposés n’étant pas les mêmes. Les biscuits sont bons mais chers, à mon avis, le rapport qualité-prix n’est pas là. La boutique semble plus attrape-touriste qu’autre chose. Pont l’Abbé est une ville charmante, assez petite où nous avons vite fait le tour. Par contre, nous avons mangé dans une super crêperie (Les Quatre Saisons) où la patronne a un sacré caractère. Comme nous avions la tête de l’emploi, tout s’est très bien déroulé pour nous. Les crêpes sont à base de farine bio, il y a les classiques et des plus originales. Le but étant de découvrir autre chose que des crêpes jambon-emmental, nous avons tenté le grand saut de nouvelles saveurs. Pour ma part, c’était une crêpes roquefort/coulis de pruneau/lard grillé : une tuerie. Mon conjoint s’est également régalé avec une crêpe saucisse de porc de l’île d’Ouessant/salade d’endive/confit d’oignon.
Si tant est que nous puissions parler de pèlerinage, la dernière église visitée est la cathédrale Saint Corentin à Quimper. Celle-ci est un bel ouvrage d’art et mérite de s’y arrêter. Par contre, point de recueillement possible, cette cathédrale est une véritable attraction touristique. Et tout y est bien rodée, même les demandes de don sont passées aux XXI° siècle, plus besoin de faire mine que nous ne possédons pas de monnaies sur nous, des bornes de paiement par carte bancaire sont à disposition de tous et dans tous les langues. C’est la première fois que je voyais cela. J’en reste encore baba et je trouve cela fortement dommage d’être plus marquée par ces bornes de paiement en place et lieu de la cathédrale.
À Quimper, nous nous étions garés par hasard derrière l’église Notre-Dame de Locmaria, église assez modeste mais regorgeant d’histoires. Chose à savoir, est que la Bretagne met à disposition gratuitement des guides bénévoles dans toutes les églises ouvertes au public. Et dans cette église, nous avons fait la connaissance d’une étudiante dijonnaise (un comble pour des touristes dijonnais^^). Elle nous a appris que l’origine de cette église remonte au temps des romains et qu’elle a subi des changements au fur et à mesure des époques, avec notamment la construction d’un prieuré et de son jardin composé d’herbes médicinales.
Le centre historique de Quimper a su conserver son esprit d’antan, les bâtisses de style médiévale nous faisant remonter dans le temps. Et c’est ainsi que nous avons déambulé à travers des rues étroites. Seules les boutiques modernes nous ramènent à notre époque. La visite s’achète assez rapidement, Quimper étant une petite ville à taille humaine. Nous nous sommes restaurés au Sherlock Holmes, un restaurant de burgers où le délai d’attente est particulièrement long mais c’est parce que tout est fait maison, et pas besoin de commander de dessert, le burger est très copieux. Leur carte est vraiment sympa et il y en a pour tout le monde, burgers à la viande, burgers au poisson et burgers végétariens y sont proposés.
Une petite mention spéciale pour la biscuiterie La trinitaine, qui pour ma part est bien meilleure que celle de Pont l’Abbé.
De Quimper, nous voulions aller sur Concarneau, d’une pour visiter et de deux pour voir le festival des filets bleus où allaient se produire des groupes de notre adolescence comme Manau. Mais à 6 km de Concarneau, un bouchon monstre était formé. Nous avons décidés de faire demi-tour. Je pense qu’il faut arriver dès le matin pour pouvoir espérer trouver une place et passer la journée tranquillement là-bas en attendant le soir afin d’assister au festival.
Après les églises, les plages. J’en ai déjà cité quelques une précédemment (à Le Guivinec : génial à marée basse pour s’amuser sur les rochers, à la baie des trépassés et à Lanvéoc). La plage des sables blancs Douarnenez a eu le privilège de se voir fouler par nos petits petons. Il s’agit d’une petite plage incruster au bord de la ville et nous nous sommes même demandés si ce n’était pas une plage artificielle. Ce qui n’est absolument pas le cas de la plage des sables blancs Loctudy qui est une longue étendue de sable avec l’océan et le ciel à l’horizon. Tous les ingrédients sont réunis pour trouver le calme et la sérénité dont nous avons tous besoin. Ce jour-là était notre dernier jour de vacances alors j’ai pris mon courage à 2 mains et la frileuse que je suis a réussi à s’immerger dans l’eau (bon pas très longtemps je vous l’accorde, mais je l’ai fait :-)). En y regardant de plus près, seuls les touristes sont en maillot de bain. Les autochtones, eux, sont en combinaison intégrale de plongée, et je dis qu’on devrait prendre exemple sur eux. Après tout, ne dit-on pas, en Bretagne fais comme les Bretons?
Et voilà, mon grand laïs est terminé et si tu es encore avec moi, un grand merci pour ta patience infinie..
Oh mais de rien, je voulais vraiment connaître ton argumentaire. Et pour quelqu’un qui commençait en disant que la Bretagne n’est pas top top, tu en as dis des choses et au final, tout n’as pas été si négatif que cela?
Non bien sûr que non. La bretagne est une très jolie région qui a beaucoup à partager, c’est juste que le dépaysement attendu n’était pas au rendez-vous. De plus, souvent lorsque nous visitons un endroit, nous y restons souvent la journée, alors que là, il y a pleins de belles choses à voir mais cela ne dure pas très longtemps. Il aurait fallu prévoir plus de choses à voir et à faire. Si nous possédions une machine à voyager dans le temps, voici ce que nous aurions fait : de l’itinérance, ne pas rester 15 jours dans la même location. Cela nous aurait permis et d’un de voir plus de choses et de deux, je pense que cela nous aurait permis de nous sentir moins frustrés.
Et si je n’avais qu’un conseil à donner, allez-y et faites-vous votre propre opinion 😊.